Thomas Lecreux, sur le plateau de TébéSud

Résumé

Journaliste :
« Thomas Lecreux, vous êtes à l’origine d’un nouveau type de magasin, un nouveau concept de vide-grenier amélioré, c’est bien ça ? »

Thomas :
« Oui c’est ça. Nous proposons une alternative à ce qui est proposé sur le marché des produits d’occasions, comme les vide-greniers, dépôts-vente, les magasins qui rachètent votre matériel, ou même les sites internet de revente de bien d’occasions. L’idée, c’est de mettre à disposition des petits stands, à la semaine, où les particuliers peuvent déposer librement et ravitailler comme ils le souhaitent leurs biens d’occasions. »

Journaliste :
« L’idée vous vient d’où ? »

Thomas :
« À la base, c’est une idée que nous avons découverte en Finlande. Le marché d’occasion y est une véritable institution et nous l’avons découvert en 2017.
Et au vu des premiers retours que nous avons, je pense que c’est une offre qui plait beaucoup. »

Journaliste :
« Finalement, on se rapproche du concept de vide-grenier ? »

Thomas :
« C’est un juste milieu entre les différentes offres du marché. Nous mettons à disposition des stands de 2 mètres carrés d’exposition, comprenant une penderie. L’offre comprend également un accès à un espace encombrant, un espace puériculture, un espace outillages, ainsi que des vitrines sécurisées pour les bijoux et objets de valeurs.

Ainsi, vous avez un code-barre avec une case vide, car c’est vous qui fixez vos prix. Quand votre réservation commence, vous avez étiqueté vos objets chez vous, vous venez ensuite les déposer et nous vous aidons à les mettre en place. Plus tard, en fin de période de réservation, vous venez récupérer vos gains. »

Journaliste :
« Faut-il réserver à l’avance ou peut-on venir directement avec nos objets à vendre chez vous ? »

Thomas :
« Les deux formules sont possibles, mais les places étant limitées, il peut être difficile de toujours trouver une place le jour même. Nous avons ouvert hier, et sommes déjà à 1/3 de remplissage sur les stands. Nous espérons que ça continue à évoluer. »

Journaliste :
« Et ça fonctionne bien pour un début ? »

Thomas :
« Ça à l’air de bien prendre en effet, les premiers retours et les premiers « déposants » comme nous les appelons ont été assez impatients de déposer leurs biens même avant l’ouverture officielle. Nous avons également eu des demandes de professionnels et habitués des vide-greniers et brocantes qui sont venus nous voir. Ils ont trouvés le concept intéressant et ont eux-mêmes réservé des stands. Mais aussi certaines personnes qui n’ont pas forcément l’envie ou le temps de publier de multiples annonces sur internet. Ainsi, nous sommes tous à la même enseigne et c’est accessible à tous. »

Journaliste :
« Cela s’adresse à tous le monde, mais peut-être aussi aux exposants de vide-greniers qui n’ont pas forcément envie de passer 12h sous la pluie derrière le stand ? »

Thomas :
« Oui, le concept s’adresse aux personnes qui n’ont ni le temps ni l’envie de faire un vide-grenier. Et qui n’ont pas non plus envie d’avoir des commissions trop élevées comme dans certains dépots-ventes. Ceux qui, ne souhaitent pas se faire racheter leurs biens au rabais, mais aussi ceux qui ne souhaitent pas publier 60 ou 70 annonces sur le bon coin, car c’est assez fastidieux. Ainsi, nous sommes tous à la même enseigne et c’est accessible à tous. »

Journaliste :
« Pas de négociation possible pour les acheteurs ? »

Thomas :
« Pas de négociation possible. Nous n’autorisons aucun rabais ou prix dégressifs au passage en caisse. Ce sont les vendeurs qui fixent leurs prix. Mais si le temps nous le permet et qu’un acheteur souhaite négocier, nous pouvons éventuellement contacter l’exposant. Le prix est affiché et c’est celui qui est tenu.

Journaliste :
« Comment voyez-vous l’avenir ? Comment êtes-vous sur de la pérennité de votre activité »

Thomas :
« Comme dans n’importe quelle entreprise, nous n’avons aucun gage de continuité. Cela dépendra aussi du service client que nous allons offrir. Nous avons déjà eu des exemples d’autres magasins avec des files d’attente de réservations de plusieurs mois. »

Journaliste :
« Cela n’évince pas le piège de « Je vends mes objets et j’achète ceux du voisin ».

Thomas :
« Nous avons en effet constaté que les premiers exposants sont les premiers à regarder ce qui se vend sur les autres stands. Finalement, je crois que c’est le caractère type de tout bons chineurs dans les vide-greniers.